Avec l’esprit des blogueurs, le monde irait mieux

Article : Avec l’esprit des blogueurs, le monde irait mieux
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26 octobre 2017

Avec l’esprit des blogueurs, le monde irait mieux

C’est bien ce que je dis ! Ce n’est pas une erreur de frappe, c’est ce que je crois en toute honnêteté. Le monde irait nettement mieux si son quotidien était celui des blogueurs.

Je le dis, non pas pour encenser les miens, encore moins idéaliser une tendance de plus en plus en vogue en cette ère de la société de l’information.

Je veux parler de l’esprit qui domine la sphère de ces adeptes du web 2.0 que sont les blogueurs et qui, comme un appel au devoir, fait vibrer en eux le patriotisme d’une nation planétaire.

En clair

Vous aurez peut-être du mal à comprendre, mais quand on est blogueur, on est de gré ou de force citoyen(ne) du monde et les problèmes du monde, nous nous les approprions. A raison, je voudrais donc le réitérer,

« le monde se porterait mieux si tous partageaient l’esprit des blogueurs. »

Le disant, je pense aux confrères camerounais qui, pour apporter leur contribution au problème d’accès à l’eau potable dans leur pays, ont initié via les réseaux sociaux une campagne de crowdfunding pour la construction de points d’eau. Au passage, chapeau à René et ses compatriotes.

Gif-félicitation aux blogueurs

Je pense également à feu Boukary qui sillonnait les campagnes maliennes pour inculquer bénévolement aux enfants des régions enclavées l’éducation scolaire. Comme lui, ils sont nombreux à vouloir supporter le poids des insuffisances de ce monde déséquilibré et leurs attitudes en disent plus sur leurs idéaux.

Tiens, je me souviens encore de ce récent épisode où je décidais d’aller faire la connaissance des Mondoblogueurs venus assurer la couverture médiatique des Jeux de la francophonie à Abidjan. C’était une première depuis ma conversion à cette activité, de voir autant de blogueurs réunis. Chacun d’entre eux, sans vouloir les magnifier a su faire montre d’un esprit de fraternité à mon égard. L’ambiance était si détendue qu’au premier contact on pouvait se tutoyer.

Une valeur qui manque cruellement au monde extérieur de nos jours. Dehors, c’est le statut professionnel ou social (généralement de richesse) qui détermine l’essentiel des rapports sociaux, je dis bien l’essentiel.

Or, quand on est blogueur, la sympathie doit rimer (et ce obligatoirement) avec nos habitudes de vie. Sinon, comment pourrions-nous expliquer qu’on adorerait vous compter parmi nos followers dans le cyberespace et faire comme si vous n’existiez pas dans le monde palpable ?

Les blogueurs, plus proches du monde

Feu Boukary Konaté
Feu Boukary Konaté-Mondoblogueur. Crédit photo: L’Etudiant malien Image Libre de droit

Notre approche, si je puis le dire, est similaire à celle du social seller qui voit dans le passage du virtuel au réel une aubaine commerciale. Sauf qu’avec nous les blogueurs, le contrat social n’est pas nécessairement arbitré par une réciprocité d’intérêt. Franchement !

Nous partageons les peines et les joies du monde et quand quelque chose va mal, nous nous portons volontaires pour porter le message haut. Voix des sans voix, nous blogueurs avons le verbe haut quand il le faut. Demandez à Issbill, il sait bien de quoi il s’agit.

Il arrive à certains de croire que les blogueurs sont des gratte-papiers camouflés, qui n’ont pas les couilles de s’insurger publiquement comme Kemi Seba. J’ai été souvent objet de ce genre de critiques. Ma réponse toutefois reste la même. On ne détruit pas là où on veut son bonheur.

Pour s’insurger, il faut la manière et pour ma part, le désordre n’est pas une option. Nous blogueurs, au regard de notre abnégation et de l’organisation qui recèle de notre quotidien, ne penchions et ne pencherions pour le tumulte. C’est ainsi ! C’est là aussi un code que je juge noble à respecter.

« Si nous critiquons, c’est pour inciter au changement. La liberté d’expression, voilà notre bannière. »

Je le redis : « le monde se porterait mieux si tous partageaient l’esprit des blogueurs », notre esprit. Celui de la liberté, non du libertinage, car nous avons des garde-fous. Celui de la modestie, de la sympathie, de la responsabilité, de l’amitié, du travail, de l’honnêteté, du développement collectif… 

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